Sylvie Krattinger Boudjelta, conseillère communale
Les dépenses communales par habitant ont augmenté, entre 2008 et 2012, en moyenne de 2% par année. Toutefois, celles-ci se situent dans la ligne des villes vaudoises de même taille. Les domaines de l’administration, de la sécurité sociale (liée en partie au vieillissement de la population) et la répartition de la péréquation ont provoqué un accroissement des dépenses au détriment d’autres domaines du service public.
De plus, les recettes étant en baisse en raison d’une contraction économique entre 2011 et 2012, la marge d’autofinancement s’est fortement réduite.
Nous constatons une forte volonté d’une partie du conseil de limiter l’ensemble des charges de fonctionnement et de freiner de futurs investissements.
Malgré tout, pour faire face à la croissance démographique et améliorer la qualité de vie des habitants, la Municipalité prévoit d’investir dans les transports publics, la création d’espaces verts, la construction d’infrastructures comme la rénovation de la piscine.
Par ailleurs, les dépenses pour la réfection des égouts, déjà repoussées, ne pourront plus être différées.
Selon son programme économique, le PS Suisse recommande une politique financière qui renforce le pouvoir d’achat de la population notamment par l’augmentation des investissements publics tout en respectant l’équilibre des dépenses et des recettes dans le cadre d’un cycle conjoncturel. Le PS de Prilly étudiera donc chaque dossier en considérant l’impact des projets d’investissements sur le long terme afin de maintenir la cohésion sociale.