Yan Giroud

à la Municipalité

UN PROGRAMME – UNE VISION D’AVENIR

Élection complémentaire à la Municipalité

du 12 mars 2023

Yan Giroud est candidat à la succession de sa camarade Anne Bourquin Büchi à la Municipalité de Prilly. Sa candidature bénéficie du soutien des Vert·e·s de Prilly.

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Yan Giroud

à la Municipalité

UN PROGRAMME
UNE VISION D’AVENIR

Élection complémentaire à la Municipalité de Prilly
du 12 mars 2023

Yan Giroud est candidat à la succession de sa camarade Anne Bourquin Büchi à la Municipalité de Prilly. Sa candidature bénéficie du soutien des Vert·e·s de Prilly.

De gauche à droite: Anne Bourquin Büchi, conseillère municipale socialiste démissionnaire; Maurizio Mattia, conseiller municipal Vert; Yan Giroud, candidat socialiste à la Municipalité; Rebecca Joly, conseillère municipale Verte; Ihsan Kurt, conseiller municipal socialiste.

Une vision politique

Notre avenir se décide aujourd’hui

Chères Prilléranes,
Chers Prillérans,

Comment vivrons-nous dans notre commune en 2050 ? Cela dépendra de nous, des décisions politiques que nous prendrons d’ici-là, ainsi que des personnes que nous élirons au sein de nos institutions démocratiques.

Car les défis qui nous attendent, collectivement, sont nombreux. Et ils ne sont pas minces. Les effets du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité sont aujourd’hui perceptibles. Le phénomène s’accélère rapidement, des points de non-retour sont franchis et les scientifiques s’inquiètent de la présence de points de bascule qui amplifieraient encore ce phénomène.

Les causes en sont pourtant connues: ce sont nos activités humaines et les gaz à effet de serre qu’elles génèrent. Ce sont le chauffage de nos maisons, le transport de nos personnes et des biens que nous surconsommons, ainsi que leur production – souvent à l’autre bout du monde. Nous aurions besoin de 2,8 planètes Terre si l’humanité vivait comme la population helvétique, selon Global Footprint Network. Et chaque année, le jour du dépassement arrive plus tôt.

Un modèle dépassé

Le modèle capitaliste basé sur une croissance économique, financière et industrielle infinie et mondialisée a atteint – et montré – ses limites. Il nous mène chaque jour un peu plus près du précipice.

Les problèmes d’approvisionnement ayant accompagné la crise du Covid et celle de la guerre en Ukraine nous ont donné un aperçu de ce que l’avenir peut nous réserver, de même que la pandémie, les canicules et les sécheresses à répétition.

On peut se sentir bien petits face à l’ampleur du problème. Et pourtant.

Et pourtant, s’il est indispensable que des actions déterminées soient rapidement entreprises aux niveaux national et international, l’échelon local, communal, est celui où nous sommes en prise directe avec la réalité du terrain. C’est celui où nos actions ont de réels effets face aux incertitudes de l’avenir. Car les dérèglements auxquels nous seront confrontés seront inévitablement accompagnés de crises sociales et économiques.

Le sens du bien commun

Face aux sombres perspectives d’avenir que nous promet le capitalisme, l’individualisme et le repli sur soi ne peuvent être que les pires réponses. Nous devons au contraire raffermir nos liens et cultiver la solidarité au sein de notre communauté, tout en restant bienveillants envers les personnes en situation de détresse, qu’elles soient nos voisins ou qu’elles aient traversé l’enfer libyen.

Le récent engagement de nombreux de nos concitoyens et concitoyennes pour accueillir les Ukrainien·ne·s fuyant les bombes démontre que les valeurs humanistes sont encore bien vivantes dans notre pays.

« Raffermir nos liens et cultiver la solidarité au sein de notre communauté »

Si les défis qui nous attendent, collectivement, sont nombreux, ce n’est donc que collectivement que nous pourrons y répondre adéquatement, en remettant la notion de bien commun au centre de notre réflexion et de nos préoccupations, en s’affranchissant du système clientéliste mis en place par la droite et en redonnant la parole à la population de notre commune.

C’est ce que la Municipalité de gauche actuelle a déjà commencé à mettre en œuvre par le biais de démarches participatives, comme dans le cadre du réaménagement du Pré Bournoud et de Malley ou de la réalisation de notre Plan climat communal.

C’est pour poursuivre ce travail indispensable – pour vous et avec vous – que je me présente aujourd’hui à la Municipalité.

Yan Giroud

Curriculum vitae

E

54 ans

E

Papa solo d’un enfant de 8 ans en garde alternée

E

Anc. secrétaire syndical UNIA

E

Anc. secrétaire syndical syndicom

E

Anc. secrétaire général adjoint du PS vaudois

Politique

E

Coprésident du PS|IG Prilly (dès 2021)

E

Conseiller communal à Prilly (dès 2021)

  • POLOUEST – Membre du Conseil intercommunal.
  • ASIGOS – Membre du Conseil intercommunal.
E

Conseiller communal à Prilly (2016-2018)

E

Conseiller communal à Nyon (2006-2008)

Membre de la Commission des finances

E

Anc. secrétaire général adjoint du Parti socialiste vaudois - PSV (2006-2011)

Syndical

E

Anc. secrétaire syndical UNIA (2002-2006)

  • Responsable de la section de la Côte (Nyon et Morges).
  • Responsable vaudois de la branche de l’Industrie chimique-pharmateutique.
E

Anc. secrétaire syndical syndicom (2011-2013)

  • Responsable romand pour l’Industrie graphique
E

Anc. vice-président de l'Union syndicale de la Côte

E

Anc. président du Réseau syndical de solidarité internationale

Associatif

E

Président de la Ligue suisse des droits de l’Homme, Vaud

E

ASLOCA

  • Anc. juge assesseur à la Commission de conciliation en matière de baux à loyer de la Préfecture de Lausanne
  • Membre ordinaire
E

Membre UNIA

E

Membre Mensa

E

Membre Fédération romande des consommateurs (FRC)

E

Membre Association des familles monoparentales et recomposées (AFRM)

E

Membre de la Société pour l'amitié suisse-tibétaine GSTF/SAST

E

Sociétaire Mobility

E

Anc. barman au club rock la Dolce Vita (1988-1993)

Professionnel

E

Chargé de communication web aux éditions LEP à 50% (dès 2017)

E

Anc. journaliste (2000-2002)

E

Anc. agent de voyage indépendant (2014-2017)

E

Anc. aide-soignant en EMS et CMS (1994-2000)

E

Anc. chauffeur-livreur chez Andréfleurs (1992-1993)

E

Anc. disquaire chez Obsession Records (1991-1993)

Formations

E

Gestion et développement des organisations sociales et politiques, Movendo (2002-2004)

E

CAS en droits de l’Homme, Université de Genève (2009)

E

Droit international humanitaire, IIHL - Sanremo IT (2008)

E

Journaliste RP (2000-2002)

E

Soins infirmiers (1988-1991)

DIALOGUE DIRECT AVEC
PIERRE-YVES MAILLARD

Conseiller national
Président de l’Union syndicale suisse

LE MARDI 21 FÉVRIER  À 20H
À la Grande Salle de Prilly, Rte des Flumeaux 2

On parlera de la Suisse, de notre canton, du pouvoir d’achat, d’énergie, de santé publique, de son livre sur la classe ouvrière et peut-être même un peu de foot.

Entrée libre et apéritif offert en fin de soirée.

Pierre-Yves Maillard
soutient la candidature de
Yan GIROUD

à la Municipalité de Prilly
le 12 mars prochain !

Une révolte constructive

Portrait de Yan Giroud
par Chloé Falcy, écrivaine

«Le bonheur n’est pas une destination, mais une façon de voyager.» Écrite sur une carte collée dans la cuisine de Yan Giroud, cette phrase semble bien résumer sa philosophie de vie. La sienne, c’est celle d’un homme de 54 ans qui est élu PS au Conseil communal. Doté d’une solide expérience politique, cet enfant de Prilly, père d’un garçon de 8 ans, est candidat à la succession de sa camarade Anne Bourquin Büchi à la Municipalité.

Le sens dans la révolte

Yan connaît en effet bien la commune. Il se déclare lui-même comme un «urbain à 100%». Il habite Prilly depuis ses 13 ans, âge auquel ses parents quittent Lausanne pour emménager dans l’appartement où il vit aujourd’hui avec son fils. «Je n’étais pas un enfant très scolaire. Je peinais à trouver du sens dans le fait de rester assis à une table toute la journée.» Ce sens, il le trouve dans l’action politique en recherchant les actions les plus justes, convaincu que le déterminisme peut être vaincu. Les années 1980 sont l’époque de la révolte des jeunes contre l’autorité et une société qui, à leurs yeux, ne leur laisse pas assez de place et cherche à les museler.

Surtout, c’est contre un système profondément inégalitaire qu’il se révolte alors – et se bat aujourd’hui. Dans l’idée de travailler en Afrique pour Médecins sans frontières  ou le CICR, il commence l’école de soins infirmiers du CHUV, sans toutefois parachever sa formation. 

Qu’à cela ne tienne, il prendra d’autres voies. Pour gagner sa vie et mettre de l’argent de côté pour voyager, il effectue divers petits boulots et travaille au club La Dolce vita, héritier du Cabaret Orwell acquis de haute lutte par la jeunesse lausannoise au début des années huitante. Quelques années plus tard, il entreprend, avec son meilleur ami, l’école de vie qui le formera véritablement – les voyages, particulièrement en Asie, où il retourne de nombreuses fois, notamment en Inde. Ces voyages lui permettent de découvrir la richesse d’autres cultures, d’autres religions, mais aussi d’être confronté aux inégalités le plus révoltantes et d’appréhender de l’intérieur des dictatures, qu’elles soient communistes ou théocratiques.

 

Remédier aux dysfonctionnements de la société

Beaucoup auront entendu son nom dans l’affaire qui vient de secouer la commune. En octobre, la presse donne les détails du rachat controversé de l’une des dernières grandes parcelles privées non construites de Prilly. Le conseil communal, à majorité de gauche, exerce son droit de préemption, dans le but de la céder à la Société coopérative d’habitations Lausanne (SCHL), qui entend y construire près de 200 logements à loyer abordable. De l’autre côté, les promoteurs soutenus par les partis de droite voient leur projet de grand standing avorté. «Ce conflit illustre un clivage gauche-droite typique. Mais pendant ce temps, les Prilliéranes et Prilliérans ont grand besoin de logements abordables. Or, le projet de la SCHL permettrait de créer des centaines de logements aux loyers de 25 à 30% inférieurs aux prix qu’on trouve dans le privé.»

Pour Yan, les loyers beaucoup trop élevés représentent l’un des nombreux symptômes d’un système qui dysfonctionne. Il en a fait aussi l’expérience dans le cadre de ses activités professionnelles. Que ce soit comme aide-soignant au service des soins à domicile (CMS), où il s’occupait de personnes âgées, isolées chez elle, « sans avoir suffisamment de temps imparti pour assurer correctement les soins  Ou lorsqu’il œuvre sans relâche au secrétariat général du PS vaudois pour défendre l’initiative pour une caisse maladie unique – finalement rejetée dans les urnes en 2007. Ou lors de son passage chez syndicom, quand il s’investit à «180%» pour sauver les cent-vingt emplois des Imprimeries réunies de Lausanne (IRL) à Renens, en passe de mettre la clé sous la porte. Cette fois-ci, le résultat est plus positif, avec la moitié des postes sauvés.

Car, il en est convaincu, c’est seulement en travaillant avec les employé-e-s, en les écoutant, que des avancées socio-économiques peuvent être effectuées. «Originellement, le PS était le bras politique des syndicats. C’est quelque chose que nous avons perdu de vue, et qui a créé une fracture entre notre base et nos organes dirigeants. Notre message s’est trop dilué, et a été récupéré par des partis nationalistes comme l’UDC. Un comble!» À ses yeux, la clé est de rester au plus près de l’électorat historique du PS – les gens aux revenus modestes, les familles monoparentales, les petits indépendants, celles et ceux qui, peinent à boucler les fins de mois … Bref: la majorité de la population suisse et de Prilly, soit les classes moyenne et inférieure, de plus en plus précarisées.

 

Œuvrer à de meilleurs lendemains

«Avec l’inflation généralisée, la hausse des primes maladies et des coûts de l’énergie, les différentes crises, climatiques et sanitaires que nous traversons, les perspectives ne sont pas au beau fixe. Pourtant, je tiens à le dire aux abstentionnistes et aux personnes désabusées de la politique: en s’engageant, en votant, on peut vraiment faire la différence.» À ses yeux, les axes de priorité pour la commune de Prilly sont la création de logements abordables et sa mutation en un lieu agréable à vivre. Concrètement, il s’agit d’une redynamisation des commerces locaux, comme les épiceries ou les boulangeries, de la végétalisation pour lutter contre les îlots de chaleur, ainsi que d’un meilleur aménagement urbanistique, au profit de la mobilité douce et des espaces de jeu et de rencontre.

Trente ans après les tumultes de l’adolescence, n’est-il pourtant pas découragé de voir les choses évoluer si lentement? «Non, répond-il avec calme. Ma révolte s’est assagie, mais elle est encore bien entière. Je réalise le paradoxe de remettre en question le système tout en en étant au cœur. Mais de l’extérieur, on ne peut rien faire. La révolte trouve un sens quand on réalise que le changement est possible grâce à l’action politique.» Pour les personnes âgées qui vivent à l’endroit où elles ont toujours vécu. Les jeunes qui ne savent plus où orienter leurs rêves. Les personnes précaires dépendantes de leur voiture pour mener leur quotidien. Les familles qui désirent plus d’espaces verts. Les gens qui, comme lui, espèrent de meilleures fins de mois comme de meilleurs lendemains.

Notre vision politique

Nos priorités

Logement

Le PS|IG préconise une politique du logement au service des habitants. Cette politique volontariste doit tendre à:

  • La création de logements coopératifs à loyers abordables (LAA), sans profits spéculatifs, avec des loyers inférieurs de 20 à 25 % à ceux du marché.
  • La facilitation de l’accès aux terrains et immeubles via le droit d’achat prioritaire de la commune (droit de préemption) pour favoriser la réalisation d’appartements construits par des coopératives d’habitation ou la Commune.
  • La construction d’appartements protégés pour les personnes âgées ou handicapées.
    Le renforcement de l’aide individuelle au logement (AIL) existante.

Jean-Michel Piguet

Changement climatique

En tant que socialistes, nous sommes engagés dans la protection de l’environnement notamment pour des raisons de justice et de solidarité. Nous avons vu se développer ces 50 dernières années à la fois l’augmentation des inégalités et une exploitation effrénée des ressources naturelles, conduisant à un réchauffement du climat et à la perte de la biodiversité.

C’est le vivant qui est mis à mal par le développement économique tel qu’il est conçu aujourd’hui. Solidaire avec les enfants d’aujourd’hui et de demain, le PS|IG continuera à proposer et soutenir des mesures visant le respect de l’environnement.

Ariane Zwahlen

Lutter contre la précarité

Alors que l’inflation avoisine les 3%, que le pouvoir d’achat est fortement péjoré, la précarité frappe fortement les ménages à bas revenu. Elle touche n’importe qui, femmes, enfants, étudiants et familles. Il est donc plus que jamais nécessaire de la combattre ensemble. Or, bien qu’elles travaillent, de nombreuses personnes restent pauvres. 

Prilly, en 2021, le nombre de prestataires des prestations complémentaires AVS/AI représente le 5,09% de la population et le nombre de subsidiés à l’assurance maladie le 46,89% de la population. Depuis toujours le parti socialiste s’engage contre cette précarité et continuera à le faire !

Jacqueline Galan

Notre vision politique

L’intérêt commun avant les intérêts privés

Afin de garantir son indépendance, son intégrité et sa crédibilité,
le PS|IG de Prilly est intégralement financé par les cotisations et les dons de ses membres et sympathisant·e·s.
Conformément à ses statuts, il n’accepte pas de dons provenant d’entreprises commerciales.

Certain·e·s pensent que voter ne sert à rien. Qu’ils ou elles se détrompent. Car oui, voter peut réellement faire la différence, comme le démontre cette législature, où pour la première fois de l’histoire Prilly a une majorité de gauche tant à la Municipalité qu’au Conseil communal. Depuis plus d’un an et demi, socialistes et Vert·e·s peuvent en fin développer des projets progressistes dans notre commune. Mais concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?

Des logements abordables

Cela signifie que l’alliance de gauche peut faire primer les besoins de la population sur les intérêts privés, comme cela a été le cas avec l’exercice du droit de préemption sur une parcelle de Corminjoz. Ce terrain, revendu à une coopérative, permettra de faire construire 200 logements à loyer abordable, dont la moitié sera réservée à des personnes habitant Prilly ou y travaillant. De plus, 500m2 de locaux seront mis à disposition pour la création d’un APEMS et d’espaces communautaires. Cerise sur le gâteau, les loyers de ces logements coopératifs restent stables à long terme !

Soutien aux commerces locaux

De nombreux autres projets ont pu être réalisés ou sont en voie de l’être. Par exemple, nous avons demandé à la Municipalité d’introduire une taxe sur les caisses automatiques des grandes surfaces, afin d’y préserver les emplois et soutenir les petits commerces locaux (boucheries, boulangeries, etc.) qui, confrontés à la concurrence des géants de la distribution de détail, ferment les uns après les autres. Cette taxe permettrait aussi de compenser le manque à gagner dû à la suppression de l’affichage commercial sur la voie publique, comme nous en avons fait la proposition. D’autre part, la bibliothèque est désormais gratuite depuis le 1er janvier 2023.

Intégrer la population

L’élaboration du Plan climat de la Commune a été l’objet d’une démarche participative avec un panel représentatif de Prilléran·e·s. De même que des ateliers participatifs sont désormais proposés à la population lorsque d’importants projets urbanistiques sont lancés. Un vaste projet de redynamisation des liens sociaux pour et avec les habitant·e·s des quartiers est également en préparation.

Oui, voter peut faire la différence lorsque l’on désire une commune qui implique ses habitant·e·s dans ses projets et fait primer l’intérêt commun sur les intérêts privés.

Yan Giroud

Depuis des années,
Yan Giroud lutte
pour une société meilleure
et plus juste.

À la Municipalité, il s’engagera pour le développement d’une ville dans laquelle il est agréable de vivre, en travaillant notamment sur les mesures suivantes :

Faire primer l’intérêt commun sur les intérêts privés.

Le rôle d’une administration publique est de faire primer les intérêts et les besoins de l’ensemble des habitant·e·s, quelles que soient leur fortune ou leur classe sociale, et de garantir le bien-être de toutes et tous. Non de favoriser des intérêts privés au détriment de l’intérêt général, comme l’aurait voulu la droite prillérane dans l’affaire du rachat d’un terrain à Corminjoz cet automne. Ce fonctionnement clientéliste anachronique, propre aux partis bourgeois, n’a plus sa place dans une ville moderne. Aujourd’hui, les décisions des autorités politiques ne peuvent se prendre qu’au regard des intérêts communs de la population. Lorsqu’on construit une maison, la qualité de vie des futurs habitants doit primer sur les bénéfices que peut en retirer le promoteur.

Lutter contre le changement climatique en développant la nature en ville.

Denombreuses mesures peuvent être prises pour lutter contre le réchauffment climatique et la perte de la biodiversité, notamment:

  • Éliminer les îlots de chaleurs grâce une couverture végétale de 30% en zone urbaine.
  • Planter des arbres avec un volume de canopée important,
  • Remettre les cours d’eau au jour,
  • Prévoir des zones d’humidité en continu sur la commune, ainsi que des couloirs pour animaux, des hôtels à insectes, des lieux de nidification,
  • Ne pas faucher les talus avant la floraison, ne plus tailler les platanes courts, laisser des branches et des feuilles mortes pour les petits manifères et les insectes,
  • Végétaliser les toits plats,
  • Favoriser les place de parcs alvéolées afin de faciliter la réabsorption de l’eau,
  • En cas de canicule, rafraîchir les rues et les passant·e·s avec de l’eau vaporisée en circuit fermé.
Défendre le principe d’un service public fort et de bonnes conditions de travail.

Lorsqu’il offre de bonnes conditions de travail, un service public fort permet d’avoir du personnel compétent et motivé, à la hauteur des attentes de la population et des enjeux de la commune. Il permet également une juste redistribution des richesses, un traitement égalitaire de l’ensemble de ses administré·e·s et est une condition sine qua non pour une lutte efficace contre la corruption. Il sert de référence au secteur privé en améliorant les conditions de travail de toutes et tous.

Augmenter le nombre de logements abordables pour toutes et tous.

La crise du logement fait rage depuis des années dans la région et notre commune est particulièrement touchée: le taux de logements libres à Prilly était de 0.88 % en juin 2022. Le 6 février 2023, Prilly ne comptait que 32 appartements à louer sur Immoscout, dont des 4, 5 pièces à plus de 2500.-. Le district de l’Ouest lausannois construit certes énormément, mais cela n’améliore pas forcément la situation: les loyers y restent élevés car les bâtiments sont neufs, les PPE sont nombreuses et le pourcentage de LUP n’y sera généralement que de 10%, soit le minimum légal. À Prilly, ce dernier a heureusement été augmenté à 15%, mais cela reste insuffisant, d’autant qu’une augmentation de ce pourcentage est sans doute possible en négociant avec les propriétaires.

Par ailleurs, nous souhaitons que la Commune soutienne massivement les logements coopératifs, dont les loyers sont inférieurs de 25 à 30% au prix du prix du marché et stables à long terme, contrairement aux logements à loyer abordable (LLA) situés dans des immeubles privés.

Créer des appartements protégés pour les personnes âgées et handicapées.

Un postulat a été déposé par le PS|IG en 2010, mais nous n’avons toujours pas de réponse, alors que le canton offre aujourd’hui des prêts sans intérêts à la construction d’appartements protégés. Jusqu’à présent, la Municipalité n’a vu que Corminjoz comme débouché, sans imaginer, par le biais du service de l’urbanisme, d’éventuelles négociations avec des privés pour offrir sur la commune des appartements adaptés. Des Logements d’utilité publique (LUP) devraient donc aussi être prévus pour les personnes âgées et/ou handicapées dans des immeubles privés.

Poursuivre le développement des APEMS et des garderies.

224 places d’accueil ont été créées ces dernières années pour les écoliers.  Le programme de développement en lien avec les collèges actuels est terminé. Il ne couvre cependant qu’environ 40% des besoins pour les écoliers de la 1P à la 8P.

Pour les garderies, il manque encore cruellement environ 25% de couverture des besoins des nouveaux-nés aux trotteurs et les locaux sont difficiles à trouver. Idéalement il faudrait construire au minimum, 2 structures de 44 places.

Améliorer la mobilité douce.

Le pourcentage de pistes cyclables est encore peu développé à Prilly, et cela représente un enjeu, de même que la finalisation de la Voie verte entre la Rochelle et le Galicien.

Nous souhaitons, comme d’autres communes, proposer la gratuité des transports aux jeunes de moins de 25 ans (mais cela pose encore des problèmes budgétaires).

Nous avons aussi la volonté de soutenir le 30km/h de 22h à 6h et de promouvoir le car sharing (Mobility) en affectant plus de places à disposition de la population.

Lutter contre la précarité et l’isolement social.

A Prilly, en 2021, le nombre de bénéficiares des prestations complémentaires AVS/AI représentait plus de 5% de la population et le nombre de subsidiés à l’assurance maladie près de 46,9% de la population. Une interpellation a été déposée afin de savoir comment la commune compte aider les personnes démunies face à l’inflation, particulièrement touchées par l’augmentation des prix de l’énergie, des carburants et de l’alimentation. Des soutiens spécifiques doivent être octroyés aux personnes qui ne peuvent pas boucler leurs fins de mois.

Par ailleurs, nous comptons lancer un important programme de cohésion sociale et de restauration des liens sociaux dans les quartiers, pour et avec les habitant·e·s. Ceci afin de recréer des réseaux de solidarité de proximité et offrir des occasions de sortir de leur isolement aux personnes vivant seules.

Promouvoir une économie de proximité, sociale et solidaire, forte.

Une demi-page du Prill’Héraut pourrait être régulièrement publiée pour présenter un·e commerçant·e/producteur·trice/prestataire·trice de service local du point de vue personnel et professionnel.

Un « comptoir » local pourrait être organisé un samedi par année sur la place du Marché, où les petits commerces/producteurs·trices pourraient se présenter et vendre/recueillir des commandes, ceci en compagnie d’un orchestre local, avec des jeux pour adultes et enfants et, le soir, des reprsentations théâtrales ou musicales. Ce comptoir pourrait rassembler des commerces de Prilly et des communes environnantes.

Les projets de sociétés, entreprises, commerces ou associations locales ayant pour but de favoriser les circuits courts et/ou l’agriculture locale devraient être soutenus.

Des alliances avec les communes de Lausanne et sa région devraient être dveloppées pour travailler ensemble sur la question de l’économie de proximité, sociale et solidaire. Ce serait l’occasion de contribuer à faire naître un réseau public vaudois en faveur de l’économie sociale, solidaire et de proximité.

Préserver les petits commerces indépendants de la ville.

Le constat est inquiétant : les petits commerces et artisans – boucheries, boulangeries, épiceries, etc. – disparaissent les uns après les autres, asphyxiés par les grandes enseignes de la distribution de détail. Nous ne voulons d’une société anonyme, désincarnée, déshumanisée de centre commerciaux et de produits industriels. Nous voulons de la diversité, des contacts humains et des produits artisanaux. Nous voulons de la proximité et des vies de quartier où habitant·e·s et commerçant·e·s se connaissent, se rencontrent et échangent. C’est aussi cela, les liens sociaux.

Soutenir les petits commerces indépendants ou les laisser mourir à petit feu jusqu’à disparition est un choix politique. Nous avons déposé un postulat au Conseil communal qui vise notamment à les soutenir en prélevant une taxe sur les caisses automatiques des grandes surfaces – ces caisses où le client tippe lui-même ses courses.

Défendre une politique d’investissements responsable et anticyclique.

Bien que les perspectives économiques soient plus optimistes que celles annoncées en 2022 (taux de croissance de 0.7% pour 2023 selon les chiffres d’instituts bancaires) et que le risque de récession s’éloigne au fil des mois, Yan Giroud s’engage à garantir un équilibre entre les investissements nécessaires pour répondre aux besoins des prillérans (écoles, infrastructures publiques, environnement, gestion des crises,…) et du besoin de stabilisation des finances de la commune, volonté partagée par les municipaux de gauche actuels.

Ceci dit, en raison des négligences de la droite durant les années précédentes, d’importants travaux de rénovation seront prochainement nécessaires sur les bâtiments communaux, notamment les batiments scolaires, pour garantir la sécurité des élèves, de la population et des employées et employés communaux.

En cas de nouvelle crise économique, la Commune devra soutenir les habitant·e·s qui en seront victimes, ainsi que les PME locales en difficulté.

Lutter contre toutes les formes de discriminations.

Nous luttons au quotidien contre les actes et les propos visant à la haine de l’autre, qu’ils soient racistes, religieux, sexistes, xénophobes, homophobes ou transphobes. Chacune doit en effet pouvoir se sentir bien et respecté au sein de sa communauté, quelle que soit son altérité.  Nous avons toujours défendu l’égalité entre femmes et hommes ainsi que le respect des minorités de genre dans le droit et dans les faits et nous continuerons à le faire.

Promouvoir une politique inclusive et des initiatives qui créent le lien social.

Selon les projections et les projets en cours, la population prillérane est appelée à croître de 5’000 habitant·e·s d’ici à 2030. De nouveaux quartiers vont sortir de terre, d’anciens vont se densifier. Nous souhaitons lancer des projets participatifs locaux avec les habitantes, de manière à renforcer les liens sociaux et redynamiser la vie des quartiers, y compris au niveau économique.

Prendre en compte les impacts sociaux et environnementaux dans chaque décision et leurs conséquences pour les bas revenus.

Il est indispensable de réfléchir aux conséquences des décisions prises par la municipalité ou proposées par le CC en mesurant leurs conséquences et en adaptant, cas échéant, des aides ciblées aux personnes rencontrant des difficultés spécifiques. Par exemple, la suppression de places de parc qui, si elle ne pose pas de problèmes dans certains quartiers (parking souterrains, places privées devant les maisons individuelles ou petits immeubles) peuvent en poser de sérieux dans d’autres rues. Diverses solutions peuvent être envisagées: laisser des places de parc réservées aux habitants dans certaines rues et en supprimer ailleurs; prévoir d’autres points Mobility avec un soutien communal pour l’abonnement; prévoir, pour les personnes âgées et/ou handicapées, une extension des bons taxis handicap; limiter les macarons aux personnes et aux familles qui en ont réellement besoin, sur la base de critères objectifs.

A ce propos, il faut savoir qu’il y a à Prilly 9’000 places de stationnement, publiques et privées confondues, pour 5’000 véhicules immatriculés.

Bref, des actes. Une vision d’avenir.
Pas de blabla.

Nos municipaux 

Bilan socialiste

Anne Bourquin Büchi, 12 ans d’engagement socialiste à la Municipalité

En 2011, le dicastère Enfance, jeunesse et affaires sociales est créé. Ses 12 années d’existence ont permis de mettre en place et déployer de nombreuses prestations en faveur de la population, avec une attention particulière portée aux discriminations de genre et aux plus précaires.

Dans le secteur enfance, création de 54 places d’accueil en garderie, et de 5 APEMS et une UAPE proposant 224 places d’accueil pour les écoliers.

Dans le service jeunesse, le modèle original de fonctionnement mettant au premier plan les travailleurs sociaux de proximité secondés par les animateurs du centre de loisirs a fait ses preuves dans l’insertion des jeunes en rupture de formation et été l’objet d’un travail de Master à la Haute école de travail social de Lausanne (HETSL). Ce service a également créé un accueil libre pour écoliers dès l’âge de 10 ans, « l’After School », complété par les activités sportives « les midis qui bougent ». Le Centre de loisir a été dynamisé par l’arrivée de jeunes animateurs et animatrices et de nouvelles monitrices et moniteurs.

L’aide sociale communale, qui jusque-là était déléguée à l’Agence d’assurances sociales, a été reprise par le dicastère. Les subsides attribués aux personnes bénéficiaires de prestations complémentaires (PC) ont été augmentés, et l’aide individuelle au logement est entrée en vigueur ; accessible aux familles uniquement jusqu’en 2022, elle est désormais également accessible aux personnes seules et aux couples sans enfants.

Dans le cadre de la cohésion sociale, en collaboration avec Pro Senectute, les Quartiers solidaires Centre et Sud ont été créés. L’engagement dans ce travail a permis à Prilly de recevoir en 2015 le prix « Ville en santé » décerné par l’Union des Villes suisses, pour sa présentation sur le thème « La cohésion sociale comme outil de prévention à Prilly ».

 

Anne Bourquin Büchi
Municipale de l’enfance, de la jeunesse, des sports et des affaires sociales

Finances réalistes et services publics accessibles

Depuis le début de la législature, en collaboration avec les municipaux de gauche, nous avons défini une politique financière adaptée aux projets actuels et futurs de notre ville.

Cette politique d’investissements des finances publiques vise à terminer les projets en cours et développer des politiques sociales et environnementales malgré l’actuelle crise sanitaire et énergétique. L’objectif : investir, puis stabiliser le budget.

En lien avec le programme du PSIG, Ihsan Kurt s’est engagé, avec l’ensemble de la gauche, dans le combat sur le droit de préemption  exercé en septembre dernier par la Municipalité et le Conseil communal de Prilly.

Pour une politique d’intégration inclusive et de culture pour tous, un poste de délégué·e a été créé en mai dernier. Par exemple, la Grande salle a fêté ses 100 ans en 2022 avec des spectacles et des concerts publics ; un festival de menus métissés a été lancé au printemps 2021 en collaboration avec les restaurateurs et les associations locales ; des concerts ont été organisés en été sur la place du Château ; de nouveaux projets d’animations culturelles et littéraires, ainsi que des activités de médiation culturelle ont été mis en place à la bibliothèque communale. De plus, la gratuité des prestations de la bibliothèque a été instaurée depuis le 1er janvier 2023.

Enfin, grâce aux mesures administratives prises, l’Office de la population est attentif à offrir un accueil et des services publics de qualité en tenant compte de la diversité des habitants de notre Ville, quels que soient la culture, le genre ou l’âge des administrés.

 

Ihsan Kurt
Municipal des finances, de la sécurité publique, de l’intégration, de l’Office de la population et de la culture

Nos interventions au Conseil communal

Pour toutes et tous, sans privilège

CORMINJOZ – La CDAP donne raison à la Municipalité sur l’exercice de son droit de préemption à 62 millions

CORMINJOZ – La CDAP donne raison à la Municipalité sur l’exercice de son droit de préemption à 62 millions

La Cour de droit administratif et public (CDAP) a confirmé que la Municipalité de Prilly avait correctement préempté la parcelle de Corminjoz et a confirmé l’intérêt public important de la construction de logements d’utilité public (LUP).

Interpellation sur la transparence des activités municipales

Interpellation sur la transparence des activités municipales

La transparence administrative, définie par la loi sur l’information (LInfo), garantit un accès ouvert aux activités étatiques et municipales. Malgré les outils logiciels disponibles, la Municipalité ne semble pas fournir des informations complètes et lisibles, soulevant des questions sur ses pratiques de communication.

Interpellation portant sur l’état des projets suivants: Pré-Bournoud, Voie verte et Corminjoz.

Interpellation portant sur l’état des projets suivants: Pré-Bournoud, Voie verte et Corminjoz.

Les projets de réaménagement de Pré-Bournoud, Corminjoz et la Voie Verte à Prilly sont en attente depuis plusieurs années, avec peu de progrès. Le PSIG demande à la Municipalité un état des lieux de ces projets, y compris les obstacles rencontrés, les dépenses engagées et les étapes à venir.

Agenda de campagne

À votre rencontre pour discuter, échanger, partager

Nos engagements

Pour une ville solidaire et conviviale

Valeurs socialistes

Les candidat·e·s socialistes et indépendant·e·s de gauche s’engagent, lors des travaux du Conseil communal et de la Municipalité, à défendre et promouvoir notamment :

  • Un Etat de droit, démocratique et respectueux des libertés individuelles, basé sur le suffrage universel pour toute personne – suisse ou non – y résidant.
  • La solidarité, notamment entre jeunes et aînés, bien portants et malades, contribuables aisés et de condition modeste.
  • L’égalité des chances et la justice sociale, soit la répartition équitable des richesses et des savoirs, l’accès de toutes et tous à l’éducation, à la formation, aux soins, aux transports et au logement.
  • Un modèle de démocratie économique pour toutes et tous, qui s’appuie d’abord sur les besoins de la population et vise à la satisfaction des besoins collectifs plutôt qu’à la maximisation du profit.
  • Des conditions de vie et de travail décentes, conformes à la dignité de la personne humaine.
  • La préservation de l’environnement et la lutte contre le dérèglement climatique, en veillant à une utilisation intelligente et raisonnée des ressources naturelles.
  • L’égalité entre femmes et hommes ainsi que la défense des minorités de genre (LGBTIQ) dans le droit et dans les faits.
  • La lutte contre les actes et les propos visant à la haine de l’autre, qu’ils soient racistes, religieux, sexistes, xénophobes, homophobes ou transphobes.

Notre programme

Avec le PS, construisons notre avenir à Prilly !

LOGEMENT

Trouver un logement avec un loyer abordable répondant à la spécificité familiale, dans l’Ouest lausannois, est un véritable défi.

urbanisme

La rénovation et la création de nouveaux quartiers de notre ville doivent préserver la qualité de vie et allier emploi, cohésion sociale et durabilité.

Mobilité

Les rues de Prilly sont des espaces de déplacements et un lieu de vie essentiel pour l’ensemble de la population. Les socialistes souhaitent améliorer la cohabitation des divers moyens de transport et rendre le trafic plus sûr et plus fluide pour tous.

Petite enfance

Il faut que chacun, homme ou femme, puisse concilier vie professionnelle et vie de famille, tout en favorisant l’intégration.