Dans son courrier des lecteurs paru le vendredi 23.9 dans 24H M. Stauffer, président du Centre, revient sur la séance du Conseil communal de Prilly qui a vu ce dernier acter un droit de préemption au niveau communal. M. Stauffer met en doute que les conditions d’accès aux logements de la SCHL permettent aux Prillérans un accès à ceux-ci : or, les engagements de la SCHL sont clairs, ils sont présents dans le rapport de la commission qui les a entendus. Oui, 100 appartements sur 200 seront réservés à des Prillérans ou à des personnes travaillant à Prilly et souhaitant y habiter. Et les loyers seront des loyers « abordables », inférieurs d’env. 30% aux prix du marché libre de la région.
M. Stauffer parle ensuite des flous juridiques qui ont poussé la droite à quitter le plenum en guise de protestation: oui cet acte de préemption comporte un risque de recours, car la L3PL manque de précision et aucune jurisprudence n’existe encore : au mieux la gauche aura eu raison – ce que nous pensons possible – au pire jurisprudence il y aura, ce qui permettra à terme une clarification de la L3PL. Nous pensons que le rôle du Conseil communal est de prendre les décisions politiques, sans tenter de se substituer maladroitement aux juges pour corriger les imprécisions juridiques.
Si nous adhérons à l’idée de consensus nécessaire à la construction de grands projets, nous ne pouvons que regretter que ce projet n’ait pas fait l’objet en amont d’une réflexion qui aurait pu nous mener vers d’autres solutions. Peut-être pourrons-nous apprendre de cela ?
Et le premier pas ne serait-il pas de nous parler directement plutôt que par courrier des lecteurs interposé ?
Olivier Pilet et Yan Giroud
Co-présidents de section PSIG