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Interpellation: les dangers naturels prillérans sont-ils connus et leurs risques sont-ils maîtrisés ?

par | 7 mars 2016 | Conseil communal, Interpellation, Législature 2011-2016, Sécurité, Urbanisme

Le 2 novembre 2015

En juillet 2014, notre région subissait d’importantes chutes de pluies inondant caves et sous-sol nécessitant l’intervention de nos sapeurs-pompiers.

Depuis quelques années, les températures battent régulièrement des records. Ces changements climatiques modifient les risques liés aux dangers météorologiques et gravitationnels (crues, glissements de terrain). Pour prévenir et minimiser l’impact potentiel de ces phénomènes, les autorités cantonales et communales ont la responsabilité de mener une gestion intégrée des risques naturels.

Il est de la compétence des communes vaudoises, avec l’appui du canton de réaliser des cartes de dangers naturels. Celles-ci sont ensuite intégrées dans la gestion courante par :

  • une prise en compte dans les outils d’aménagement du territoire (plans d’affectation, permis de construire),
  • une construction de mesures actives de protection,
  • une mise en place d’un service d’alerte, établissement de plans d’intervention,
  • une information à la population.

Aussi par cette interpellation, les soussignés posent à la Municipalité les questions suivantes :

  1. Des cartes spécifiques par domaines de dangers ont-elles été réalisées ou sont-elles prévues?
  2. Quelles sont/seraient les ressources nécessaires à la réalisation de ces cartes ?
  3. Pour traiter de la prévention des dangers naturels de Prllly une coordination intercommunale est-elle envisagée et, si oui, pour quels aspects ?
  4. Suivant l’état d’avancement du projet, les conséquences pour l’environnement, l’aménagement du territoire et les finances communales ont-elles été mises en évidence ?
  5. Quelles sont, éventuellement, les mesures de prévention récemment intégrées dans la gestion courante ?

Pour le groupe socialiste, Sylvie Krattinger Boudjelta


Le 7 mars 2016

Pris en compte de la réponse et questions complémentaires

Je tiens à remercier la Municipalité d’avoir pris, avec la collaboration du Canton, cette problématique à bras le corps et d’avoir mis en œuvre les premières étapes de prévention :

  • une cartographie de l’analyse des dangers avec le projet de l’intégrer dans le plan général d’affection
  • la construction du bassin de rétention concernant le ruisseau de Broye.
  • une étude pour un exutoire intercommunal et le détournement du Galicien.

Je suis étonnée que le Galicien, canalisé et voûté, ait été exclu des risques, compte tenu de la qualité du terrain en aval soit le site de Malley, sachant que Malley n’est pas une plaine, mais une magnifique cuvette.

Dans le préavis 21-2015, vous dites : « que les tuyaux qui ont remplacé le lit naturel de ce ruisseau, à l’époque, n’ont pas été dimensionnés pour acheminer les débits d’une zone urbaine constamment grandissante ». J’aurais aimé entendre qu’une analyse fine des caractéristiques de ce cours d’eau a été réalisée.

A la veille de constructions importantes dans ce quartier, je souhaiterais connaître quelles sont les raisons qui font que le Galicien ne figure pas sur cette carte des dangers naturels ?

La création de bassins de rétention sont des mesures actives pour réduire les risques. Et, pour réduire les risques résiduels, il ‘s’agira donc aussi de mettre en place un système d’alarme et peut-être d’évacuation. Je souhaiterais connaître si de telles démarches ont été envisagées et, si oui, où vous en êtes ?

Finalement, une information a été réalisée par le biais de la FAO. Lors de la validation du PGA, la question des dangers naturels sera une couche parmi d’autres. Il serait peut-être intéressant d’informer la population sur la carte des dangers, sur les mesures actives prises pour réduire ces risques telle la construction des bassins de rétention à la Fleur de lys ainsi que sur le système d’alarme qui pourrait être mis à la disposition de la population. Est-ce que la Municipalité envisage d’informer plus largement la population par le biais du Prill’héraut ?

Pour le groupe socialiste, Sylvie Krattinger Boudjelta