Pour le groupe socialiste, Patrizia Clivaz Luchez, présidente de groupe.
Les différents articles parus dans la presse fin août autour du thème de l’hébergement d’urgence et de son coût nous donnent l’occasion de revenir sur cette question.
Les chiffres transmis par la ville de Lausanne, où les services sociaux logent en permanence environ 130 personnes dans des hôtels, et ceux transmis par le Canton, qui indique que ce type d’hébergement coûte entre 7 et 9 millions de francs par année, nous permette à faire le constat qui suit :
- La précarité dans laquelle vivent un certain nombre de personnes oblige les services sociaux à devoir chercher, parfois rapidement, des lieux d’hébergement pour celles-ci.
- Ces lieux disponibles sont bien évidemment des lieux conçus pour un usage transitoire, chambres d’hôtels ou « bed and breakfast .» Ils ne permettent généralement pas aux usagers de se faire à manger, ne présentent aucune solution à long terme, et coûtent cher à la collectivité publique, communes et canton.
- La situation du logement sur l’arc lémanique reste tendue, pour preuve le chiffre de 0.7% de logements disponibles au 1.6.2015 sur l’ensemble du territoire annoncé par « statistiques Vaud. »
Dès lors, le groupe socialiste se pose les questions suivantes :
- Combien d’usagers de l’aide sociale sont-ils hébergés dans ces lieux transitoires par le CSR de Prilly ?
- Les collaborateurs du CSR ont-ils les ressources humaines et logistiques pour faire face à ces questions difficiles ?
- Y a-t-il, dans la commune de Prilly, des logements d’urgence autres que chambres d’hôtels et de B and B ?
- Quelle est la réflexion de la Municipalité sur cette problématique ?
Nous remercions le Conseil pour son attention et la Municipalité pour sa prompte réponse.