Ihsan Kurt, Conseiller intercommunal, Prilly.
Le district de l’Ouest lausannois compte plus de 75’000 habitants. C’est une région en forte croissance économique et démographique. Des mutations sociales, économiques et culturelles font partie de cette croissance, qui sont les nouveaux défis pour notre société.
Quasiment toutes les villes de l’Ouest lausannois comptent aujourd’hui plus de 40% de migrant-e-s originaires de cinq continents. L’Université de Lausanne (UNIL) et l’Ecole polytechnique fédérale (EPFL) accueillent sur leurs campus plus de 25’000 étudiants venant de 125 pays. Plus de 50% du corps enseignant et des chercheurs viennent de l’étranger.
Dans un tel contexte social, économique et démographique, en tant que bras armé de la société, la police aussi doit s’adapter aux nouveaux défis.
Pour résoudre des problèmes de voisinage, de tensions au sein du couple, de débordements lors d’une manifestation, les nouveaux flux migratoires liés aux guerres et conflits qui poussent les gens de venir chercher la sécurité en Suisse, les policiers doivent acquérir de nouvelles compétences afin de d’accomplir mieux leur mission. A savoir que, qui dit nouvelles compétences dit nouvelles formations innovatrices.
Ceci est la base et une obligation pour le bon fonctionnement du système démocratique afin de garantir la cohésion sociale.
C’est pourquoi, en tant qu’élu de la région, j’ai l’honneur de demander au Conseil intercommunal de sécurité dans l’Ouest lausannois :
- Quels sont les moyens attribués à la formation continue afin d’assurer la sécurité et la cohésion sociale ?
- Est-ce qu’il existe des modules de formation en communication interculturelle ainsi qu’une sensibilisation des agent-e-s de POLOUEST ?