Communiqué de presse
BUDGET 2025 DE LA COMMUNE DE PRILLY
Nos conditions
Le Parti socialiste / Indépendants de gauche (PSIG) de Prilly a lu avec intérêt la prise de position, dans le journal 24 heures du 13 décembre 2024, des 4 municipaux de la droite prillérane et des Verts.
Nous avons été intéressé d’apprendre que nous avions au moins, à Prilly, quatre municipaux compétents alors que, pour notre part, nous relevons un manque constant de transparence et de capacité à adapter le management communal.
Très concrètement, le PS/IG attend :
- La transmission de l’analyse financière faite par l’Union des communes vaudoises à l’ensemble du Conseil communal, qui nous a été refusée.
- La transmission du rapport d’audit COMPAS sur le fonctionnement de l’administration communale à la COGEST et la COFIN.
- Un mode de calcul de l’augmentation du nombre d’habitants de Prilly explicite, puisque c’est sur cette base que sont construites, entre autres, les recettes budgétaires.
- Des réponses claires sur les coûts engendrés par les départs de 4 chefs de service en l’espace d’une année, à la COGEST et à la COFIN, lors du rapport de gestion et du rapport des comptes 2024.
- La mise en place de processus et de procédures dont l’absence est relevée par les rapports de gestion depuis au moins deux ans.
- Une réelle politique de formation pour le personnel tel que le prône les pratiques actuelles de ressources humaines.
Le PS|IG ne sera en mesure d’accepter le budget 2025 que lorsque les points 1 à 3 ci-dessus auront été réalisés et que des avancées significatives auront été faites concernant les points 5 et 6.
Et, concernant le budget, la prise en considération (c’est-à-dire la réalisation concrète) de l’ensemble des demandes faites, sous forme de vœux non contraignants, par la Commission des finances.
Par ailleurs le PSIG est surpris que bien que la commune demande un rapport d’audit elle ne gèle pas les engagements de personnel au budget 2025, alors que ledit rapport apporte peut-être des pistes d’économies?
Car comment se faire entendre sans une action choc lorsqu’une municipalité ne prend que très partiellement en compte les remarques faites depuis plus de deux ans par la COGEST et la COFIN et les demandes d’une partie des conseillers communaux ?